07/03/2009

› Rugby : Villeréal doit rebondir face à Saint-Léonard

A l'aller, les Limousins avaient su empoisonner le jeu villeréalais|Jean-Paul Epinette

Après la défaite essuyée à domicile dimanche dernier face à Mussidan, l'USV doit absolument l'emporter sur Saint-Léonard de Noblat qui vient ce dimanche à Léo Cheyrou. Victoire indispensable : pour la suite de la compétition, et pour se refaire un moral tout neuf !



L'inconcevable, dimanche dernier, s'est bien produit. Les Villeréalais savaient que la venue de Mussidan, l'avant-dernier de cette poule 2, constituait un match piège. Ils l'avaient dit, ils l'avaient promis : ils entreraient sur la pelouse de « Léo Cheyrou » mentalement parés.

Effectivement, ils étaient prêts au combat. Mais de combat il n'y a pas eu, ou tout du moins pas dans les circonstances que l'on avait imaginé. A l'issue de la rencontre, Laurent Frankoual, co-président, remarquait que Mussidan, dont l'équipe avait été profondément remaniée depuis le match aller, n'avait plus la même physionomie. (Relire le compte-rendu du match)

Les Villeréalais ont abordé cette rencontre à l'envers. Tombant dans leurs travers. Ils n'ont pas pu s'empêcher de ne pas faire ce que Dominique Bargues s'applique à leur demander : « Ne pas aller se consommer dans les rucks, à chacailler les ballons. Occuper la ligne. Être disciplinés et vigilants. » Au lieu de quoi « nous avons fait 20 première minutes pitoyables !», blâmait Michel Estrada. Attirés par les points de fixation comme les papillons par la lampe, les jaune et bleu, à la rue, ont déserté la largeur du terrain et pris deux essais en 8 minutes ! « On ne peut s'en prendre qu'à nous », pestait Laurent Frankoual tout aussi amer qu'Estrada qui remarquait : « Le seul dimanche où on marque trois essais, on perd ! »

L'USV se retrouve à nouveau en difficulté, aspirée par les sables mouvants de la zone relégable dont elle s'était extirpée au prix de gros efforts. C'est peut être ces derniers que Barou et ses copains sont en train de payer. La venue de Saint-Léonard de Noblat revêt donc une importance capitale.« Chaque dimanche sera une rencontre de coupe», avait prédit Dominique Barges. On y est !

Au match aller, sur la pelouse du stade Raymond Poulidor, les Jaune et bleu avaient essuyé une lourde défaite 34 à 12avec quatre essais à la clé. « Il nous faut rebondir, on n'a pas le choix ! » conclut Estrada. On le conçoit.

07/03/2009